Pour parvenir à cet avertissement, les auteurs se sont appuyés sur des données collectées entre 1997 et 2014 et portant sur près de 391 000 adultes.
Au cours du suivi, près de 4 500 décès imputables à une maladie cardiovasculaire ont été recensés. Dans ce travail, les chercheurs ont observé que « les fumeurs réguliers couraient près de trois fois le risque de décès prématuré par rapport aux personnes qui n’ont jamais fumé. Et le risque est encore plus élevé chez ceux qui ont commencé à fumer pendant l’enfance. »
Mais la fatalité n’est pas de mise. Cesser de fumer peut considérablement réduire ce risque, en particulier chez ceux qui s’y prennent tôt. Ainsi, « arrêter de fumer avant 40 ans réduit le risque de décès prématuré par maladie cardiovasculaire d’environ 90%. »
Dans le détail, l’analyse a révélé que par rapport à ceux qui n’avaient jamais fumé :
Les fumeurs qui ont arrêté entre 15 et 34 ans présentaient le même risque de mourir d’une maladie cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral ;Ceux qui ont stoppé entre 35 et 44 ans avaient un risque plus élevé 20% ;Entre 45 et 54 ans, il était majoré de 60% ;Et de 70% entre 55 et 64 ans.« Empêcher la prochaine génération de fumer peut sauver des vies, mais nous devons également souligner que cesser de fumer peut sauver des vies maintenant et dans les années à venir », conclut Thomson. « En termes simples, les politiques de santé devraient communiquer clairement sur les avantages d’arrêter aussi jeune que possible. »
Source : Destination Santé
Publié le 02/11/2020